Commentaires sur le cours
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Veuillez effectuer le bref posttest, afin que nous puissions voir ce que vous avez appris dans ce cours, Conception comportementale au service du changement social et de comportement en matière de nutrition. Cliquez sur le lien « Évaluation finale », ci-dessous, pour commencer.
À ce stade, vous avez étudié la définition et l’application de certains concepts de la science comportementale relatifs à la nutrition, notamment la pénurie, l’attention limitée et le biais de confirmation. Vous avez appris comment vous pouvez utiliser le processus de conception comportementale pour développer des solutions innovantes afin d’obtenir de meilleurs résultats en matière de nutrition pour vos programmes, services et politiques. Vous avez parcouru le paquet de solutions développées en RDC pour répondre aux défis comportementaux liés à la nutrition.
La science comportementale sont un outil parmi d’autres dans la boîte à outils du CSC. Maintenant que vous êtes arrivé à la fin du cours, suivez l’évolution de ces questions sur votre feuille de travail :
Aakesson, A., & Cunningham, A. (2018). Changement social et de comportement pour la nutrition [Cours]. Global Healthy Learning Center.
Breakthrough ACTION, & ideas42. (2020). When knowing the protocol is not enough behavioral design for provider behavior change in malaria diagnosis and treatment in Nigeria. USAID.
Breakthrough ACTION, & USAID Advancing Nutrition. (2022). Barrières comportementales à l’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants pendant et aprés la maladie. USAID.
Burns, J., Emerson, J. A., Amundson, K., Doocy, S., Caulfield, L. E., & Klemm, R. D. W. (2016). A qualitative analysis of barriers and facilitators to optimal breastfeeding and complementary feeding practices in South Kivu, Democratic Republic of Congo. Food and Nutrition Bulletin, 37(2), 119-131. https://doi.org/10.1177/0379572116637947
Casad, B. J., & Luebering, J. E. (2023). Confirmation bias. Britannica.
Collins, J. (2014, September 18). Scarcity of time, money, friends and bandwidth. Jason Colins blog.
Daminger, A., Hayes, J., Barrows, A., & Wright, J. (2015). Poverty interrupted: Applying behavioral science to the context of chronic scarcity. Ideas42.
Gertler, P. J., Martinez, S., Premand, P., Rawlings, L. B., & Vermeersch, C. M. J. (2016). Impact evaluation in practice (2nd ed.). Inter-American Development Bank, The World Bank.
Hanna, R., Mullainathan, S., & Schwartzstein, J. (2012). Learning through noticing: Theory and experimental evidence in farming [Working paper]. National Bureau of Economic Research.
ideas42. (n.d.). Limited attention. ideas42.
Luc, G. (2014). Analyse des causes de la sous-nutrition (Link NCA) dans la Zone de Santé de Kalomba, Province du Kasaï Occidental, République Démocratique du Congo. Action Contre la Faim France, Swedish International Development Cooperation Agency.
National Institute of Statistics. Multiple indicator cluster survey, 2017–2018, Democratic Republic of the Congo. UNICEF.
Mani, A., Mullainathan, S., Shafir, E., & Zhao, J. (2013). Poverty impedes cognitive function. Science, 341(6149), 976-980. https://doi.org/10.1126/science.1238041
Tantia. P., Bade, J., Brest, P., & Richards, M. (2019). Changing behavior to improve people’s lives: A practical guide. ideas42.
USAID Advancing Nutrition. (2020). Prioritizing multi-sectoral nutrition behaviors. U. S. Agency for International Development.
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Si vous envisagez de mettre en œuvre une ou plusieurs composantes de ces solutions, tenez compte des aspects suivants
Dans cette session, vous avez appris comment les solutions dans le cas pratique sont mises en branle à travers trois points de contact différents pour améliorer l’alimentation des enfants pendant et après la maladie :
Vous avez également vu comment les solutions répondent à des défis comportementaux spécifiques liés à la pénurie, à l’attention limitée et au biais de confirmation, que vous avez vus lors de la Session 2. Vous avez également eu l’occasion de réfléchir à la pertinence de chaque solution dans le(s) contexte(s) dans lequel(s) vous travaillez. En quoi ces solutions sont-elles similaires aux approches, documents et outils que vous avez déjà vus ? Quelles différences pouvez-vous en tirer ?
Réflexion
Suivez l’évolution de ces questions sur votre feuille de travail :
Merci d’avoir terminé la troisième session de Conception comportementale au service du changement social et de comportement en matière de nutrition. Vous trouverez ensuite un quiz non noté pour tester votre compréhension de la Session 3. Cliquez sur le bouton « Contrôle des connaissances » pour commencer.
Lors des visites à domicile, les familles participent à des activités bien définies visant à répondre à leurs préoccupations les plus importantes concernant l’alimentation de leurs enfants et les solutions au manque d’appétit de leurs enfants. Ces activités visent également à voir comment ces défis peuvent être surmontés.
Si les familles savent qu’il est important de bien nourrir un enfant pour qu’il se rétablisse, elles ne savent pas toujours ce que cela signifie ni comment y parvenir. Lorsqu’un enfant n’a pas l’appétit et que les gardiens d’enfants ont un accès limité à des aliments abordables et nutritifs, ces conditions imposent des contraintes. Certaines familles ont l’impression de ne pas avoir les ressources nécessaires pour bien nourrir leur enfant malade ou convalescent. Les familles pensent souvent que certains aliments – souvent inaccessibles et coûteux – sont nécessaires à la guérison de leurs enfants. Les gardiens d’enfants ont aussi souvent l’impression que le manque d’appétit de l’enfant limite son alimentation pendant la maladie.
Grâce à la visite à domicile d’un agent de santé communautaire ou d’un agent chargé de la nutrition, les familles ayant des enfants malades ou convalescents apprennent comment nourrir leurs enfants pendant la maladie et la convalescence. Elles s’approprient le slogan rassurant selon lequel « chaque bouchée compte » pendant ces périodes critiques. Elles apprennent à célébrer chaque bouchée prise par l’enfant malade comme une petite victoire. Les gardiens d’enfants échangent sur les obstacles qu’ils rencontrent pour nourrir davantage l’enfant à ces moments-là. En réponse aux défis identifiés, la famille réalise une ou deux activités. Si les familles ont identifié l’accessibilité des aliments comme un défi, l’Activité Alimentation est introduite, ce qui les aide à identifier les options abordables qui existent effectivement, même si elles ne leur viennent pas immédiatement à l’esprit, et à réexaminer les aliments disponibles qu’elles n’auraient peut-être pas envisagés pour leurs jeunes enfants. Si la question du manque d’appétit est soulevée, la famille se prête à l’Activité d’encouragement, où on leur enseigne de nouvelles techniques pour surmonter le manque d’appétit en encourageant l’enfant à manger davantage. La famille termine la visite en élaborant un plan de mise en œuvre d’une stratégie d’alimentation. Ce plan comprend un engagement clair à aller jusqu’au bout. Cette activité renforce les messages simples et réalisables sur l’alimentation pendant et après la maladie, aide les familles à surmonter les difficultés rencontrées pour nourrir convenablement leurs enfants pendant cette période et les encourage à célébrer chaque bouchée (Breakthrough ACTION & USAID Advancing Nutrition, 2022).
Dans la pratique, l’animateur invite tous les membres de la famille à participer et partage des messages clés simples sur la façon dont les enfants malades et convalescents doivent être nourris. La famille choisit un mot de célébration qu’elle scande à chaque bouchée que l’enfant mange pendant sa maladie et sa convalescence. L’animateur demande à la famille d’identifier les difficultés qu’elle pourrait rencontrer pour nourrir l’enfant pendant sa maladie et sa convalescence, et anime l’activité sur les aliments et/ou l’activité sur l’encouragement en réponse à ces difficultés. Si la famille identifie la disponibilité ou l’accessibilité de la nourriture comme un défi, elle remplit une fiche d’activité sur les aliments dans laquelle elle identifie les aliments locaux auxquels elle peut avoir accès. Si la famille identifie le manque d’appétit comme un défi, elle se prête à une activité d’encouragement afin d’apprendre de nouvelles tactiques pour encourager l’enfant à manger, en utilisant les mêmes cartes illustrées tirées de l’échange de stratégies d’encouragement entre pairs. L’animateur guide la famille dans l’élaboration d’un plan visant à continuer à nourrir l’enfant autant que possible pendant la maladie et à le nourrir davantage après la maladie. Le plan comprend un rappel du mot de célébration qu’ils ont choisi pour marquer leurs progrès.
Il s’agit d’un exemple de solution permettant de surmonter la pénurie en recadrant et en donnant aux gardiens d’enfants les moyens d’accomplir de petites actions et d’être récompensés pour celles-ci. Revoir la Session 2 sur la pénurie, dans la rubrique portant sur l’implication de la conception, pour découvrir d’autres tactiques.
Si les familles ont identifié le manque de nourriture comme obstacle, elles se prêtent à l’Activité Alimentation.
Il s’agit d’un exemple de solution pour surmonter le biais de confirmation en s’attaquant directement aux idées fausses sur les aliments considérés comme « mauvais » et en encourageant les familles à reconsidérer chaque aliment disponible. Revoir la Session 2 sur le biais de confirmation, dans la rubrique sur l’implication de la conception, pour découvrir d’autres tactiques.
Si la famille identifie le manque d’appétit comme problème, elle se prête à une activité d’encouragement afin d’apprendre de nouvelles tactiques pour encourager l’enfant à manger, en utilisant les mêmes cartes illustrées de l’échange de stratégies d’encouragement entre pairs. Pour plus de détails, voir la description de l’échange de stratégies d’encouragement par les pairs.
Suivez l’évolution de ces questions sur votre feuille de travail.
Si la réponse à l’une de ces questions est « oui », la visite à domicile peut être adaptée à votre contexte. Consulter les documents relatifs à la solution :
Grâce à une discussion animée et à l’échange avec des pairs, les gardiens d’enfants apprennent des tactiques simples pour encourager les enfants à manger, regardent comment leurs pairs utilisent des tactiques d’encouragement et s’entrainent ensemble à encourager un enfant.
Alors que les enfants malades ou convalescents n’ont souvent pas l’appétit et refusent parfois la nourriture, les gardiens d’enfants ont souvent l’impression qu’ils ne peuvent pas faire grand-chose pour remédier à ce manque d’appétit, que ce soit pendant la maladie ou à d’autres moments. Certains gardiens d’enfants ne connaissent pas ou n’utilisent pas beaucoup de tactiques pour encourager leur jeune enfant à manger. Ils peuvent abandonner ou se résoudre à nourrir leur enfant de force s’ils ne sont pas en mesure de lui proposer ses aliments préférés.
Dans le cadre d’une activité de groupe dirigée par un agent de santé communautaire ou une autre personne de confiance, l’échange de stratégies d’encouragement entre pairs permet aux gardiens d’enfants en bas âge de partager et d’apprendre ensemble comment encourager les enfants à manger lorsqu’ils n’ont pas l’appétit. Les gardiens d’enfants apprennent que l’appétit est quelque chose d’évolutif. Grâce aux discussions et aux échanges avec les pairs, les gardiens d’enfants apprennent des tactiques simples pour encourager les enfants à manger. Cette session offre la possibilité de mettre en pratique les tactiques d’encouragement. Elle permet d’acquérir des compétences concrètes et pratiques que les gardiens d’enfants peuvent mettre à profit pour encourager efficacement l’enfant à manger sans avoir à le nourrir de force. Cela les incite également à encourager leur enfant à manger pendant la maladie et la convalescence en essayant différentes tactiques et les motive à continuer à offrir de la nourriture et du lait maternel à ces moments-là. L’échange entre pairs vise à toucher les gardiens d’enfants au moment où ils sont le plus susceptibles d’être attentifs : en dehors de la période de maladie (où ils sont particulièrement très sollicités), à un moment où ils peuvent être plus à même d’absorber de nouvelles informations, de développer des compétences et d’apprendre d’autres gardiens d’enfants. L’échange renforce également les compétences et la confiance en soi chez les gardiens d’enfants, leur permettant de remédier au manque d’appétit, et modifie les attentes sociales quant à ce que les gardiens d’enfants peuvent et doivent faire pour encourager les enfants à manger (Breakthrough ACTION & USAID Advancing Nutrition, 2022).
Dans la pratique, les gardiens d’enfants se réunissent en groupe pour participer à une activité. Ensemble, ils apprennent et réfléchissent aux raisons pour lesquelles il est important d’encourager l’enfant à manger lorsqu’il n’a pas l’appétit, y compris pendant la maladie et la convalescence. Les gardiens d’enfants partagent leurs expériences et leurs conseils. Le partage d’expériences, de défis et de conseils aide les gardiens d’enfants à envisager et à choisir des stratégies à intégrer dans leurs propres habitudes alimentaires. L’animateur enseigne les stratégies d’encouragement à l’aide de cartes illustrées. Les gardiens d’enfants adaptent ensemble une chanson locale pour se souvenir d’une tactique de la session.
Il s’agit d’un exemple de solution permettant de surmonter la pénurie en programmant l’intervention à un moment stratégique afin de toucher les gens en dehors des périodes agitées et stressantes de la maladie, où ils sont plus disposés à acquérir de nouvelles compétences. Revoir la Session 2 sur la pénurie, dans la rubrique sur l’implication de la conception, pour découvrir d’autres tactiques.
Suivez l’évolution de ces questions sur votre feuille de travail.
Si la réponse à l’une de ces questions est « oui », l’échange de stratégies d’encouragement par les pairs peut être une bonne solution dans votre contexte. Consulter les documents relatifs à la solution :
En groupe, avant de déployer les solutions de consultation pour les enfants malades, les prestataires participent à des activités de réflexion qui les encouragent à réfléchir aux lignes directrices sur l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (IYCF) pour nourrir les enfants malades et convalescents. Ils apprennent également à prodiguer des conseils aux gardiens d’enfants sur l’importance de la quantité de nourriture que consomme l’enfant pendant la maladie et la convalescence et sur la nécessité d’encourager les enfants à manger lorsqu’ils n’ont pas l’appétit.
Les consultations des enfants malades sont l’occasion pour les professionnels de la santé de prodiguer des conseils aux gardiens d’enfants sur l’alimentation pendant et après la maladie. Cependant, à ces moments-là, l’attention des professionnels de la santé se porte principalement sur le diagnostic de la maladie et sur le traitement médical. Parfois, les prestataires de santé ne donnent aucun conseil sur l’alimentation lors de ces consultations, manquant ainsi l’occasion d’orienter les gardiens d’enfants vers des pratiques d’alimentation appropriées. D’autres fois, ils recommandent des aliments spécifiques pour un enfant malade et en convalescence auxquels les gardiens d’enfants n’ont pas accès, ce qui crée chez eux de la frustration et un sentiment d’impuissance. Cette situation dissuade également les prestataires de soins d’aborder à nouveau le sujet à l’avenir.
Dans une discussion, les professionnels de la santé qui interagissent avec les gardiens d’enfants lors des consultations pour enfants malades réfléchissent à ce dont les enfants malades et convalescents ont besoin et à la manière dont les gardiens d’enfants peuvent comprendre et réagir à leurs conseils. Ils apprennent des messages simples et motivants qui peuvent être intégrés aux consultations denses de sorte à renforcer l’importance de consommer des aliments en quantité plutôt que de consommer des aliments spécifiques pendant les périodes sensibles de la maladie et de la convalescence. En même temps, les prestataires de santé peuvent être initiés aux nouveaux outils qui pourraient les aider à prodiguer des conseils conformes aux lignes directrices de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (IYCF) pendant et après la maladie (Breakthrough ACTION & USAID Advancing Nutrition, 2022).
Dans la pratique, les prestataires imaginent une consultation typique d’un enfant malade et ce qu’ils disent aux gardiens d’enfants. Les prestataires de santé sont amenés à remarquer qu’ils oublient souvent de prodiguer des conseils sur l’alimentation lors des consultations d’enfants malades, et à faire un lien entre la suite de l’activité et un scénario concret de leur travail. Les prestataires de santé réfléchissent aux lignes directrices de l’IYCF concernant l’alimentation des enfants malades et convalescents et aux difficultés que les gardiens d’enfants peuvent rencontrer en appliquant lesdites lignes directrices. Les prestataires de santé apprennent à conseiller les gardiens d’enfants sur l’importance de la quantité de nourriture consommée en période de maladie et de convalescence et sur la nécessité d’encourager les enfants à manger lorsqu’ils n’ont pas l’appétit. Une prescription alimentaire, des outils d’aide au conseil et/ou des autocollants de rappel sont intégrés aux conseils qui sont prodigués par les prestataires afin de s’assurer du respect de ces conseils. Les prestataires de santé s’entraînent à utiliser les nouveaux outils et réfléchissent à la consultation dont ils ont discuté au début de l’activité pour déterminer ce qui pourrait être fait autrement.
La prescription alimentaire, les outils d’aide aux conseils et/ou les autocollants de rappel seront décrits plus en détail plus tard au cours de cette session.
Suivez l’évolution de ces questions sur votre feuille de travail.
Si vous répondez par l’affirmative à l’une de ces questions, alors l’activité « Réflexion et orientation » est adaptée à votre contexte. Les documents relatifs aux solutions sont disponibles dans le guide du facilitateur intitulé Réflexion et orientation vers les solutions pour les préstataires de services de santé en établissement
Une « prescription » sur l’alimentation est intégrée à un formulaire de consultation existant, à côté de la prescription médicale, ce qui incite les prestataires de soins à aborder la question de l’alimentation lors de toutes les consultations des enfants malades, en même temps que les soins médicaux.
Lors des consultations médicales, le traitement médical est naturellement la priorité absolue, tant pour les prestataires que pour les gardiens d’enfants. Cependant, ces consultations sont également l’occasion pour les prestataires de donner des conseils sur l’alimentation, conformément au protocole de prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (PCIME), qui est un élément clé du rétablissement du nourrisson après une maladie. Si les formulaires cliniques indiquant les examens médicaux et les traitements à suivre incitent les prestataires à parler des symptômes et des médicaments, ils ne font pas toujours référence à l’alimentation. Si les prestataires doutent de la bonne disposition des gardiens d’enfants à respecter les conseils nutritionnels, il est peu probable qu’ils abordent le sujet.
L’ajout d’une nouvelle rubrique associée au traitement médical prescrit, précisant comment nourrir l’enfant pendant et après la maladie, sur le formulaire de consultation utilisé actuellement par les prestataires de soins lors des consultations d’enfants malades peut être utile. La prescription alimentaire rappelle aux prestataires de soins la nécessité de parler de l’alimentation pendant et après la maladie, en mettant l’accent sur la quantité d’aliments recommandée à ces moments-là. Sur le formulaire figure également un endroit où l’on peut inscrire des notes si on le souhaite. Cet outil souligne l’importance de l’alimentation, parallèlement au traitement médical, pour aider l’enfant à se remettre de la maladie. La prescription alimentaire incite les prestataires de soins à donner des conseils simples et réalisables sur l’alimentation adéquate pour un enfant malade ou convalescent (Breakthrough ACTION & USAID Advancing Nutrition, 2022).
Lors de la consultation d’un enfant malade, après avoir prescrit un traitement médical, les prestataires de soins se servent des notes figurant dans la partie réservée à l’alimentation pour conseiller le gardien de l’enfant sur la quantité de nourriture à donner à l’enfant pendant et après la maladie. Les prestataires de soins peuvent également y inscrire une note supplémentaire sur la manière de nourrir l’enfant.
Il s’agit d’un exemple de solution permettant de surmonter l’attention limitée en attirant l’attention sur des détails pouvant être facilement négligés (en l’occurrence, l’importance de fournir des conseils nutritionnels aux gardiens d’enfants lors de la consultation des enfants malades). En sus, cette solution permet de transmettre des messages cruciaux par le biais de plusieurs canaux à différents moments, au moyen d’autocollants portant la slogan « Chaque bouchée compte ». Revoir la Session 2 sur l’attention limitée pour en savoir plus.
Suivez l’évolution de ces questions sur votre feuille de travail.
Si la réponse à l’une de ces questions est « oui », alors la prescription alimentaire pourrait être adaptée à votre contexte. Consulter les documents suivants relatifs à la solution :
Deux pages supplémentaires peuvent également être intégrées dans les outils d’aide au conseil en matière de nutrition existants, à savoir une page sur l’alimentation pendant et après une maladie et une autre sur la manière d’inciter l’enfant à manger lorsqu’il n’a pas l’appétit.
Un accent particulier est mis sur l’’importance d’une alimentation diversifiée et riche en nutriments pour les jeunes enfants dans les outils d’aide au conseil en matière de nutrition. Si la qualité de l’alimentation reste importante pendant la maladie et la convalescence, la quantité de nourriture consommée par un enfant est d’une importance capitale. Parfois, les outils d’aide à la nutrition recommandent des aliments spécifiques pour les bébés et les enfants malades ou en convalescence qui peuvent s’avérer hors de prix ou indisponibles. Lorsque les gardiens d’enfants n’ont pas accès à ces aliments, ils peuvent avoir un sentiment de frustration et d’impuissance, et oublier facilement les aliments nutritifs disponibles localement qu’ils peuvent offrir à l’enfant. Les gardiens d’enfants et les familles ne reconnaissent pas toujours l’importance d’offrir à leurs enfants des aliments en quantité pendant la maladie et la convalescence. En outre, les outils d’aide au conseil en matière de nutrition n’expliquent pas toujours comment encourager les enfants à manger lorsqu’ils n’ont pas l’appétit.
Cet outil d’aide au conseil actualisé en matière de nutrition des enfants malades renforce les conseils simples et pratiques sur la façon dont les jeunes enfants doivent se nourrir pendant et après la maladie. Il souligne l’importance d’offrir aux enfants des aliments en quantité pendant la maladie et la convalescence et limite la mention d’aliments spécifiques afin que les gardiens d’enfants se sentent encouragés à donner aux enfants les aliments disponibles et consommés en famille. Cet outil réitère le slogan « Chaque bouchée compte » pendant la maladie et la période de convalescence de l’enfant. Il décrit également l’intérêt d’encourager les jeunes enfants à manger lorsqu’ils n’ont pas l’appétit, en aidant les gardiens d’enfants à se sentir plus à même de remédier au manque d’appétit de l’enfant pendant les périodes de maladie et autres périodes similaires. Il décrit des tactiques simples que les gardiens d’enfants peuvent utiliser pour aider leurs enfants (Breakthrough ACTION & USAID Advancing Nutrition, 2022).
Dans la pratique, lors des consultations des enfants malades, les prestataires insistent sur les avantages qu’il y a à offrir à leurs enfants des aliments en quantité suffisante pendant la maladie et la convalescence. Lorsqu’ils donnent des conseils sur l’alimentation aux gardiens d’enfants, ils s’abstiennent de recommander des aliments spécifiques qui pourraient ne pas être disponibles. En donnant des conseils sur la quantité et en discutant avec les gardiens d’enfants des aliments auxquels ces derniers peuvent avoir accès, les prestataires évitent ainsi de les décourager en évitant de mentionner ce qu’ils ne peuvent pas offrir à l’enfant. Lorsque le manque d’appétit constitue un obstacle à l’alimentation de l’enfant, les prestataires de soins conseillent les gardiens d’enfants sur la manière d’encourager l’enfant à manger. Les gardiens d’enfants considèrent souvent que l’appétit d’un jeune enfant est immuable, mais les prestataires sont des autorités fiables capables de les aider à revoir les aspects qui sont sous leur contrôle. Les prestataires de soins proposent des tactiques concrètes pour encourager l’enfant à manger.
Suivez l’évolution de ces questions sur votre feuille de travail.
Si la réponse à l’une de ces questions est « oui », l’outil d’aide au conseil peut être une bonne solution dans votre contexte. Consulter les documents relatifs à la solution :
Un petit autocollant est apposé sur les articles placés à portée de vue des prestataires lors des consultations, leur rappelant le slogan selon lequel chaque bouchée compte. Les prestataires voient l’autocollant et cela les incite à donner des conseils sur l’alimentation pendant et après la maladie, à se concentrer sur la quantité et à rappeler aux gardiens d’enfants que chaque bouchée compte.
Lors de consultations très denses, l’attention des prestataires est divisée et d’autres sujets peuvent sembler plus urgents à ce moment-là. Les prestataires peuvent avoir du mal à se souvenir des messages clés concernant l’alimentation. Ils peuvent également être tentés de ne pas donner de conseils qui nécessitent des outils spéciaux ou des conversations approfondies, surtout s’ils pensent que les gardiens d’enfants ne seront pas en mesure d’utiliser leurs conseils.
Les prestataires placent l’autocollant de rappel à un endroit de la salle de consultation ou du bureau, de manière à ce qu’il soit visible lors des consultations d’enfants malades. L’autocollant rappelle le slogan selon lequel « en période de maladie et de convalescence, chaque bouchée compte ». Présenté d’une manière simple, rassurante et réalisable, l’autocollant aide les prestataires à ne pas oublier d’aborder la question de l’alimentation et présente un message motivant qu’ils peuvent facilement communiquer pour introduire le sujet lors des consultations avec les gardiens d’enfants (Breakthrough ACTION & USAID Advancing Nutrition, 2022).
Dans la pratique, les prestataires de soins qui consultent les enfants malades reçoivent un autocollant de rappel avec des instructions pour le placer dans un endroit stratégique de manière à ce qu’ils aient l’autocollant sous leurs yeux pendant les consultations. Lors des consultations d’enfants malades, le prestataire voit l’autocollant de rappel. L’autocollant de rappel incite le prestataire à souligner que « chaque bouchée compte ».
Voici un exemple de solutions permettant de surmonter l’attention limitée. Pour y parvenir, des messages cruciaux sont diffusés par le biais de plusieurs canaux. Revoir la Session 2 sur l’attention limitée, dans la rubrique portant sur les implications de la conception, pour découvrir d’autres tactiques.
Suivez l’évolution de ces questions sur votre feuille de travail.
Si la réponse à l’une de ces questions est « oui », l’autocollant de rappel peut être une bonne solution dans votre contexte. Consulter les documents relatifs à la solution :
Lors de la Session 2, vous avez découvert trois principes de la science comportementale permettant de relever les défis nutritionnels et avez vu de quelle manière chacun de ces principes s’applique au cas pratique portant sur l’alimentation des enfants malades et convalescents. Au cours de cette session, vous apprendrez comment la pénurie, l’attention limitée, le biais de confirmation et d’autres facteurs ont été pris en compte dans la conception et la pratique. Nous passerons en revue les éléments du paquet de solutions développées dans le cas pratique, et découvriront comment ils fonctionnent dans la pratique et de quelle manière ils abordent le diagnostic comportemental. Vous effectuerez à également quelques activités indiquées sur vos feuilles de travail consistant à réfléchir à la manière dont les éléments de ce paquet de solutions pourraient vous aider à relever les défis que vous rencontrez dans votre travail sur le CSC en matière de nutrition.
Les perspectives, les expériences et les défis évoqués par les gardiens d’enfants, les agents de santé et d’autres parties prenantes en RDC ont façonné le diagnostic comportemental. Ce diagnostic se compose de cinq perspectives majeures sur les barrières comportementales qui empêchent les gardiens d’enfants de nourrir les jeunes enfants malades et convalescents conformément aux Principes directeurs pour l’alimentation complémentaire de l’enfant au sein (OMS, 2003). Pour chaque barrière, la conception s’évertuera à atteindre un objectif: ce qu’une solution doit réaliser pour surmonter efficacement la barrière. Vous trouverez ci-dessous un résumé des barrières et de leurs implications pour la conception (Breakthrough ACTION & USAID Advancing Nutrition, 2022).
Retournez chaque carte de compréhension du comportement pour en révéler les implications
Pauvreté et pénurie impose des contraintes pratiques et une charge cognitive
Identifier les améliorations réalisables
Recentrer l’attention sur ce que les gardiens d’enfants sont capables de faire
Les besoins alimentaires des enfants ne sont pas pris en compte lors des consultations des malades en raison d’une attention divisée et des doutes
Souligner l’importance de l’alimentation
Former et motiver les prestataires de soins pour qu’ils prodiguent des conseils de manière cohérente
Renforcer la confiance des prestataires à apporter leur aide
L’accent mis sur la qualité plutôt que sur la quantité occulte les avantages qu’il y a à faire consommer une plus grande quantité d’aliments disponibles
Souligner l’importance de la quantité concernant un certain type d’aliments
Orienter les agents de santé et les gardiens d’enfants en les amenant à prendre en considération les options disponibles au niveau local et qui sont abordables
Les perceptions relatives aux bons et aux mauvais aliments limitent encore davantage les possibilités d’opérer un choix
Dissiper les idées fausses sur les aliments qui conviennent aux enfants de plus de six mois
Enseigner des recettes alimentaires pour bébés qui ne sont pas couramment utilisées
Tolérer le manque d’appétit fait manquer des occasions d’inciter l’enfant à manger
Inspirer les gardiens d’enfants à considérer l’appétit de leur enfant comme un élément susceptible de varier
Développer les aptitudes et la confiance pour surmonter le manque d’appétit
Vous trouverez ci-dessous un aperçu du paquet des solutions qui peuvent être mises en œuvre par le biais de trois points de contact avec les gardiens d’enfants pour les enfants âgés de 6 à 23 mois. Les solutions s’appuient sur plusieurs canaux pour aider les gardiens d’enfants de 6 à 23 mois à continuer d’allaiter et de nourrir les enfants pendant la maladie, à les nourrir davantage pendant les deux semaines qui suivent la maladie et à surmonter les barrières comportementales identifiées lors de la phase de diagnostic. Ces solutions visent à remodeler le contexte des gardiens d’enfants et des prestataires de santé afin de surmonter les barrières identifiées lors du diagnostic comportemental. Elles ont été développées et affinées en collaboration avec les gardiens d’enfants, les prestataires de soins et d’autres parties prenantes (Breakthrough ACTION & USAID Advancing Nutrition, 2022).
Une activité de Réflexion et Orientation vers des Solutions et d’orientation, une Prescription Alimentaire, un Outil de Conseil et des Autocollants de Rappel aident les prestataires de santé en établissement à conseiller de manière cohérente et efficace l’alimentation des jeunes enfants malades et en convalescence. → Les prestataires sont convaincus de l’intérêt de conseiller l’alimentation lors des visites de malades et savent comment le faire efficacement.
Une activité de groupe animée par un agent de santé communautaire renforce les compétences et la confiance des gardiens d’enfant pour encourager les jeunes enfants à manger lorsque leur appétit est limité.
Les familles d’enfants malades apprennent ensemble à célébrer chaque bouchée et à prévoir de surmonter les difficultés liées à l’alimentation pendant la maladie et le rétablissement, notamment l’accès à des aliments nutritifs et abordables pour leurs enfants et la maîtrise de l’appétit limité.
Grâce à des consultation des enfants malades, des échanges entre pairs et des visites à domicile :
Et :
Ensuite, nous examinerons en détail chaque élément du paquet de solutions.
Au cœur des solutions se trouve un slogan simple. Ce slogan est mémorable et motivant : en période de maladie et de convalescence, « Chaque bouchée compte ». Ce slogan vise à attirer l’attention des gardiens d’enfants et des agents de santé sur la petite victoire mais réalisable que représente une seule bouchée. Il souligne qu’en période de maladie et de convalescence, les aliments spéciaux ne sont pas nécessaires et que les gardiens d’enfants peuvent nourrir ces derniers convenablement avec des aliments abordables et disponibles localement, même lorsque les moyens de la famille sont limités. Vous retrouverez ce slogan dans toutes les conceptions (Breakthrough ACTION & USAID Advancing Nutrition, 2022).
Ce message aborde les effets de la pénurie en responsabilisant et en recadrant, l’une des tactiques de conception que vous avez vues dans la Session 2. En se concentrant sur les étapes (et les réussites) qui sont sous le contrôle des familles, le slogan « chaque bouchée compte » évite d’attirer inutilement l’attention sur la pauvreté et l’insécurité alimentaire qui pèsent si lourdement sur les familles.
Cette session a offert une vue d’ensemble de trois concepts de la science comportementale qui ont été observés dans le domaine de la nutrition : la pénurie, l’attention limitée et le biais de confirmation. Elle a montré comment les connaissances comportementales issues de la recherche qualitative, dans l’exemple de la RDC, étaient liées à certains concepts de la science comportementale que nous venons d’aborder.
Retournez chaque carte de perspectives comportementale pour révéler les concepts en la science comportementale.
Pauvreté et pénurie imposent des contraintes pratiques et une charge cognitive
Est considéré comme ressource rare tout ce qui est limité, tel que le temps, l’argent et la bande passante
Les besoins alimentaires de l’enfant ne sont pas pris en compte pendant les consultations des malades à cause de l’attention divisée et des doutes
Nous ne pouvons accorder de l’attention qu’à un certain nombre de choses à un moment précis
Les perceptions relatives aux bons et aux mauvais aliments limitent davantage les possibilités de varier son alimentation
Les gens recherchent ou évaluent les informations selon les pensées et les perceptions qu’ils ont
Identifiez les situations dans lesquelles chacun des concepts comportementaux pourrait vous être utile dans votre travail.
Utilisez la feuille de travail pour consigner une situation dans laquelle vous avez expérimenté :
Réfléchissez à la différence entre cette approche et celles que vous avez pu utiliser dans le passé.
Utilisez la feuille de travail pour consigner une situation dans laquelle vous avez expérimenté :
Lors de la prochaine session, vous explorerez plus en profondeur les conceptions développées au cours du processus de conception comportementale en RDC.
Merci d’avoir terminé la deuxième session de Conception comportementale au service du changement social et de comportement en matière de nutrition. Vous trouverez ensuite un quiz non noté pour tester votre compréhension de la Session 2. Cliquez sur le bouton « Contrôle des connaissances » pour commencer.
Le biais de confirmation est notre tendance à rechercher, mémoriser et interpréter les informations de manière à ce qu’elles correspondent à nos croyances existantes. Il explique comment deux personnes ayant des points de vue différents peuvent être exposées à la même information et l’interpréter très différemment (Casad & Luebering, 2023).
Le biais de confirmation résulte en partie des raccourcis que prend notre cerveau pour nous aider à traiter l’énorme quantité d’informations que nous recevons chaque jour. Il s’agit d’une tactique qui nous aide à comprendre les informations et à y répondre. Le biais de confirmation résulte également d’une tendance à protéger notre estime de soi. Personne n’apprécie le fait d’avoir tort, surtout s’il s’agit de croyances profondément ancrées, et nous voulons coûte que coûte prouver que nous avons raison.
Au Nigeria, le projet Breakthrough ACTION a constaté que les médecins, les infirmiers et infirmières prescrivaient parfois à tort des médicaments antipaludiques, même après que le patient ait reçu un résultat négatif suite à un diagnostic. Le paludisme est endémique au Nigeria et les prestataires de soins sont très conscients du risque qu’il représente, en partie grâce aux nombreux efforts de sensibilisation des prestataires et des communautés. De ce fait, les prestataires de soins supposent que la plupart des patients qui ont de la fièvre sont atteints de paludisme.
« Nous ne jouons pas avec la vie humaine ici […] Vous savez que la principale cause de mortalité en Afrique est le paludisme. » – Un médecin, dans l’Etat d’Akwa Ibom, au Nigéria
Lorsque les prestataires de soins supposent initialement qu’un patient est atteint de paludisme et qu’ils reçoivent suite à un test un résultat négatif qui contredit cette hypothèse, ils sont tentés de rejeter la fiabilité du test. S’ils prescrivent un médicament antipaludique après un résultat négatif (contrairement au protocole clinique), il est possible qu’ils constatent une amélioration de l’état du patient, laquelle amélioration n’est pas réellement due au médicament qu’ils ont prescrit. Puisqu’ils ne savent pas quand ils posent des diagnostics erronés et traitent mal les cas suspects de paludisme, ils se mettent à penser que les tests sont moins fiables qu’ils ne le sont en réalité, ce qui perpétue le problème (Breakthrough ACTION & ideas24, 2020).
Pour revenir au cas de la RDC, il a été rapporté qu’en plus des contraintes de disponibilité et d’accessibilité financière, les gardiens d’enfants étaient également attentifs au type d’aliments qu’ils pensaient pouvoir ou ne pas pouvoir offrir aux enfants malades ou convalescents. Ils ont décrit certains aliments comme susceptibles d’être refusés par l’enfant et d’autres comme nocifs, soit pour tous les jeunes enfants, soit spécifiquement pour ceux qui sont malades ou convalescents. Bien que les gardiens d’enfants n’aient pas toujours décrit les mêmes aliments comme étant nocifs, presque tous les aliments les plus accessibles au Sud-Kivu ont été décrits à tort par certains gardiens d’enfants comme impropres à la consommation pour les jeunes enfants.
Crédit photo : Pitshou Budiongo
Les gardiens d’enfants ont déclaré avoir appris l’existence d’aliments nocifs auprès des agents de santé. Cependant, les entretiens menés auprès des agents de santé communautaires et des agents de santé travaillant au sein des formations sanitaires ainsi que les observations des consultations n’ont pas indiqué que les agents de santé diffusent activement des messages selon lesquels certains aliments sont mauvais. Ils parlent plutôt d’aliments spécifiques devant être consommés par les jeunes enfants. Le biais de confirmation « peut expliquer pourquoi les gardiens d’enfants qui pensent ne pouvoir donner que certains aliments à leurs enfants interprètent probablement l’appellation aliments spécifiques par les agents de santé comme étant les seuls aliments pouvant être donnés à leurs enfants » (Breakthrough ACTION & USAID Advancing Nutrition, 2022).
Dans la troisième session, vous découvrirez comment les modèles de conceptions aident les gardiens d’enfants à corriger leurs idées fausses sur les aliments qui conviennent aux enfants malades ou convalescents.
Si vous répondez par « oui » à toutes ces questions, le biais de confirmation peut avoir un impact sur la façon dont les gens prennent des décisions en matière de nutrition (et surtout les bonnes décisions). Les programmes et services peuvent s’attaquer aux biais de confirmation de plusieurs façons. Retournez chaque carte pour révéler les implications de la conception pour le biais de confirmation.
Attirer l’attention sur les contradictions et les interprétations erronées, en reconnaissant qu’il ne suffit pas de fournir aux gens davantage d’informations pour changer leurs croyances, car ces informations pourraient ne pas être remarquées ou utilisées.
Créer des boucles de rétroaction qui permettent aux gens de voir les conséquences de leurs choix et d’en tirer des leçons.
Renforcer la confiance en s’appuyant sur les messagers de confiance pour accroître l’ouverture à de nouvelles façons de penser.
Le codex des biais cognitifs est une figure interactive en ligne qui fournit des catégories et des définitions pour chacun des biais cognitifs (disponible uniquement en anglais) de manière significative. Il définit chaque biais en se basant sur le pourquoi, le comment et ce qui compte dans chacun des biais cognitifs.
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